jeudi 29 mars 2012

L'ILE DE PAQUES

A des milliers de kilomètres de toute terre émergée, l’île de Pâques et ses statues géantes fascinent toujours les voyageurs.

Emblème de l' île, les « moaï » gigantesques dieux de pierre, ont été dressés par les anciens le plus souvent dos à la mer. Ils protégeaient ainsi le peuple contre le monde extérieur.

Depuis sa découverte par le hollandais Jakob Roggeveen, le jour de Pâques 1722, RAPU Nui («Grande Terre» en Polynésien) ne cesse d’intriguer. D’où viennent ses habitants ? Comment leurs pirogues sont-elles parvenues jusqu’à ce rocher de 162 kilomètres carrés perdu au milieu du Pacifique ? L’isolement de l’île est, en soi, un aimant pour les curieux. La côte chilienne se trouve à 3700 kilomètres, Tahiti à 4000.

Une fois installés sur cette terre volcanique, les pionniers s’y sentirent bien seuls et angoissés. Un déluge avait-il noyé tous les autres êtres humains de la Terre ? Étaient-ils les derniers survivants de la race humaine ? Ces questions existentielles expliquent l’érection des moaï. Ici, le sentiment d’être seuls au monde a stimulé la ferveur mystique, d’où ces statues figurant de prestigieux ancêtres à vénérer. L’isolement a aussi crée un esprit de compétition. Contraints de cohabiter, la dizaine de clans guerriers qui se partageaient Rapa Nui se sont lancés dans un interminable concours : celui du plus imposant moaï. A cela s’ajoutait une facilité technique : au volcan de Rano Raraku, les sculpteurs disposaient, à profusion, d’un tuf assez tendre pour tailler de gros ouvrages.

Comment ont-ils procédé pour transporter ces colosses sur des kilomètres ? En les faisant glisser avec des cordes sur des rampes de bois ? Comment les statues furent-elles coiffées de leur chapeau pesant plusieurs tonnes ? Toutes ces questions continuent de soulever bien des débats scientifiques, romantiques ou farfelus.

Sur cette lande flotte la « mana », l’énergie spirituelle qui, dit-on en Polynésie, nourrit certains lieux. Et une force mystique, effectivement, que la sérénité des moaï et le rugissement des vagues devant le vide de l’océan invitent l’étranger de passage à, lui aussi, ressentir.

Source: magasine GEO - novembre 2011

mercredi 29 février 2012

29 FEVRIER

Les personnes qui fêtent leur anniversaire aujourd'hui devront attendre quatre ans pour fêter leur prochain anniversaire: le 29 février ne tombe que tous les quatre ans.

D'où vient cette anomalie de notre calendrier ?

La Terre met 365,25 jours à tourner autour du soleil

Si une année civile dure 365 jours, en réalité, la Terre met un peu plus de temps pour tourner autour du soleil : 365,25 jours.

Tous les ans, la différence entre l'année civile et l'année terrestre crée un décalage de 0,25 jours. On corrige cet écart en ajoutant un jour tous les 4 ans (soit 0,25 jours par an).

Cela donne des années avec 366 jours, qui tombent donc tous les quatre ans. On les appelle "années bissextiles".

samedi 7 janvier 2012

TEMPLE DE KARNI MATA

Encore un de ces vestiges de l'autre bout du monde qui me fascine.
Je découvre complètement par hasard ce temple en feuilletant une brochure de voyages arrivée dans ma boîte à lettres!
La princesse Karni Mata avait perdu son fils et, pour le faire revenir à la vie, avait supplié Yama, le Dieu de la mort, de le lui rendre. Il ne put que le réincarner. Elle enterra donc son fils au sein du temple et celui-ci revint dans le corps d'un rat. Depuis ce jour, les rats sont les enfants sacrés de la déesse et font l'objet d'un culte particulier.

Le temple situé à Deshnok au nord-ouest de l'Inde abrite environ 20000 rats. Ils sont ici depuis cinq siècles. Une vingtaine de personnes travaillent au temple. Chaque mois un Brahmane est nommé pour officier dans ce lieu sain. Des centaines de visiteurs s'y rendent chaque jour: du touriste ébahi par les rats évoluant en toute liberté et nourris comme des rois, aux habitants qui leur vouent un éternel culte religieux. On vient dans ce temple pour prier, pour guérir, pour qu'un souhait se réalise, pour avoir la chance à ses cotés, pour faire fructifier une récolte, pour un mariage ou simplement par curiosité...
Être réincarné en rat est ici la récompense suprême d'une vie de dévotion. Cependant personne ne sait précisément comment se passe la dite réincarnation.


En hindi Karni signifie « miracles » et Mata « Mère »

mardi 20 décembre 2011

FIN DU MONDE : REVE OU REALITE ?

Nous sommes aujourd’hui le 21 décembre 2012. A un an de la supposée échéance de l’apocalypse. Doit-on y croire ? La fin du monde annoncée par certaines théories alimente tous les fantasmes.

Le solstice d’hiver du 21 décembre 2012, marquerait la fin d’un cycle long du calendrier maya. Ce calendrier s’appuie sur des cycles de 5126 ans qui se terminent par un cataclysme ouvrant la voie au cycle suivant. Et l’on s’apprête à clore le dernier. Les rumeurs les plus folles courent un peu partout à travers le monde, ouvrant la voie à des organisations plus ou moins sérieuses : apparitions de sectes, organisation de stages de survie, constructions d’abris/bunkers… Pour se protéger du chaos imminent, une ville a été reconnue comme étant le site refuge en cas d’apocalypse. C’est Bugarach, un village du sud de la France près des Pyrénées. La particularité géologique de cette « montagne inversée » (surnom du pic de Bugarach) est sans doute à l’origine de la fascination qu’exercent les lieux depuis toujours. Lors de la poussée des Pyrénées, l’ordre des couches géologiques s’est renversé, donnant naissance à ce point culminant des Corbières (1 230 m). Bien avant la prophétie de 2012, le pic de Bugarach a nourri bien des croyances farfelues : « On a dit que des extraterrestres y répareraient leurs engins intergalactiques. J’ai vu des processions de 100 à 200 personnes marcher le long du pic en silence et une dame m’a affirmé ne plus être stérile depuis cette ascension », raconte le maire. Depuis cinq ou six ans, les prix ont déjà été multipliés par trois à Bugarach.

Je termine par ce petit article qui en dit long (article de décembre 2007) :

"L’acteur Tom Cruise vient de débourser 10 millions de dollars pour se faire construire un bunker dans sa propriété de Telluride (Colorado). L’objectif est de se prémunir contre une éventuelle apocalypse, promise par Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie. L'installation sera implantée profondément dans le sol et équipée de purificateurs d'air. Le dispositif lui permettrait de tenir plusieurs années avec neuf autres personnes de son choix."

Je n’ai même pas envie de faire un commentaire tellement c’est affligeant!

Pour résumer ce n’est pas la fin du monde mais peut-être la fin d’un monde. Un monde de capitalisme et d’oppression. En espérant un monde meilleur, celui du partage et de la fraternité. Allez, je retourne rêver…

A noter que le 5 décembre 2011, 1 planète semblable à la Terre a été découverte par la Nasa (Kepler 22)


lundi 7 novembre 2011

ALIGNEMENT DU XXIème siècle, 2005


Aurélie Nemours (1910-2005)

72 colonnes de granit de Louvigné-du-Désert se dressent à 4,50 m de haut. L’alignement est orienté sur un axe Nord. Les mesures déclinent des multiples de 9 : 72 colonnes mesurent 450 cm et 90 cm de côté, espacées d’un côté de 180 cm et de 210 cm de l’autre.

Ce rythme spatial est associé à une scansion temporelle qui projette l’œuvre à l’échelle de l’univers.

Commande publique de la ville de Rennes et du Ministère de la culture et de la communication. Situé à Beauregard, mon futur quartier...

mercredi 26 octobre 2011

APRES TOUT, C'EST LA VIE, SURTOUT, QUI DEMEURE UNE ENIGME

A quels moments de son évolution l’homme s’est il décidé à croire en une force supérieure et à la baptiser « Dieu » ? Savez-vous qu’il y a environ cent mille ans, près de Nazareth, des Homo sapiens inhumèrent, et probablement pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la dépouille d’une femme d’une vingtaine d’années ? A ses pieds reposait aussi celle d’un enfant de six ans. Ceux qui découvrirent cette sépulture trouvèrent également autour des deux squelettes, quantité d’ocre rouge. Sur un site, non loin de là, une autre équipe d’archéologues mit au jour une trentaine de sépultures semblables. Tous les corps étaient disposés en position fœtale, tous recouverts d’ocre, chaque tombe était garnie d’objets rituels. Ce sont peut-être là les signes les plus anciens de religiosité. A la peine qui accompagnait la perte d’un proche était-il venu se greffer une impérieuse nécessité d’honorer la mort ? Est-ce à cet instant précis qu’est née la croyance en un autre monde où les défunts continueraient d’exister ?

Il y a tant et tant de théories à ce sujet, que nous ne saurons sans doute jamais à quel moment de son évolution l’homme s’est mis vraiment à croire en un dieu. Aussi fasciné qu’apeuré par son environnement, il a commencé par diviniser une force qui le dépassait. Il fallait bien que l’homme donne un sens à sa vie. Il fallait bien que l’homme donne un sens au mystère de l’aube et du crépuscule, à celui des étoiles qui se lèvent dans le ciel au-dessus de lui, à la magie des changements de saison, des paysages qui se métamorphosent, tout comme son corps se transforme au fil du temps, jusqu’à finir par le contraindre à rendre son dernier souffle de vie. Comme il est fascinant de constater que dans près de soixante pays où furent découvertes des œuvres rupestres, toutes comportaient des similitudes. L’usage de la couleur rouge omniprésente, tel un symbole absolu de contact avec les autres mondes. Pourquoi les humains représentés, et ce, quel que fût l’endroit du monde où ils vivaient, sont tous dessinés dans la position de l’orant, bras levés vers le ciel, figés dans la même gestuelle ?


Extrait du roman « Le premier jour » de Marc Lévy paru le 25 juin 2009 inspiré du «Petit traité d’histoire des religions» de Frédéric Lenoir

vendredi 30 septembre 2011

C’est en ce dimanche 25 septembre 2011 que j’eus convenu avec une amie d’aller assister à une messe à l’église anglicane Saint-Barthélemy de Dinard. Un immense à merci à ma ptite No pour m’avoir fait découvrir ce site. Je suis tombé en admiration dès que j’ai vu cette église ! Le jardin qui l’entoure, le cadre du site (sur les hauteurs de Dinard à quelques pas des côtes, rien que ça !), les vitraux, l’orgue majestueux, les dorures, le lutrin… Et surtout cette atmosphère unique propre aux églises : un havre de paix où le silence règne en maître. L’angoisse totale pour certaines personnes… Étrange d’en arriver à un tel état d’admiration me direz vous. Pour l’histoire, l’église a été construite par la société anglo-américaine de Dinard sur un terrain acheté en 1859 par Mme Lyona Faber. Cette dernière, décédée en 1866, lègue son patrimoine à son fils William Stanley Faber qui à son tour fait don du terrain pour la construction d'une église à la mémoire de sa mère. Le culte est attesté en 1871. L’église est agrandie d’un bas-côté au nord-ouest vers 1880 (année d’imposition) puis en 1894 lors de l’installation de l’orgue. L’édifice est en charpente apparente construit dans le style gothique anglais.
Notre arrivée dans l’église s’est déroulée normalement. Nous étions un peu en retrait dans le fonds à gauche. Puis le prêtre est arrivé vers nous. On a parlé un peu anglais. Je garde cette image d’un religieux extrêmement ouvert, proche et souriant. La messe qui s’en suivit fut à son image. Des personnes venaient tour à tour lire un texte. Nous chantions (pas moi !), nous avons ri (parfois !) et à la sortie, un service thé/café nous était proposé. J’ai ainsi eu l’occasion de parler avec un Irlandais qui me confiait son amour inconditionnel pour la région bretonne. Des offrandes (principalement fruits et légumes cultivés en main propres par les fidèles et destinés aux banques alimentaires) étaient disposées tout le long d’une grande table. C’était magnifique: un vrai banquet digne des plus grands rois! Il régnait une ambiance de proximité entre tous ces gens. La convivialité anglaise… Merci pour ces souvenirs !