mardi 25 décembre 2012

NOEL


Noël, c’est l'attente enfin comblée. L’enfant annoncé est là parmi nous, tout proche. Il suscite le respect, inspire la délicatesse, celle que suggère la faiblesse. Fragile, démuni, il n'est riche que dune chose: de l’amour qu’on lui porte. Il nous offre en retour sa candeur, sa toute neuve joie de vivre et aussi la promesse qui est en lui, ce devenir que lui fera être ce pourquoi il est venu.

C’est tout le mystère de la vie, transmise et reconnue. C’est le mystère de l’enfant. Il nous transforme en père, en mère et change ainsi notre vie, notre façon de voir le monde, notre relation avec les êtres et les choses. Il fait désirer le calme, l’action tranquille, la paix.

Cet enfant au cœur du monde, c’est tout le mystère chrétien, une renversante affirmation : Dieu abandonne sa puissance pour devenir le plus faible de tous, un enfant sans défense qui ne peut susciter qu’amour et tendresse. C’est annoncer d’emblée que seule la non-violence permet aux hommes de bonne volonté de se retrouver dans la joie qui prépare les lendemains de notre humanité. 

François Régis Hutin - Ouest France 25/12/12

vendredi 23 novembre 2012

EN PLEIN VIRAGE...


Je suis confronté à un dilemme. Il faut savoir que cela me taraude nuit et jour. S'en est presque insupportable. Mais quand on est un anxieux, la sérénité est difficilement atteignable. Cette situation est difficile. Bien qu’il y ait pire dans la vie, j’en conviens. Que faire lorsque vous savez que vous aller être amené à perdre votre emploi ? Enfin pas exactement le perdre. Je m’explique : ma boite déménage à 50 kms de mon lieu d’habitation. Je peux toujours rester mais en me confrontant quotidiennement aux 100 kms aller/retour… Non merci ! J’espère sincèrement ne pas en arriver là.

4 choix s’offrent à moi :
- Rester dans mon entreprise et conserver mon emploi (qui me convient et qui me plait) et avoir une certaine sécurité pour l’avenir mais avec les sacrifices que cela implique
- Chercher un autre travail et partir quand je serai sûr d’être embauché
- Faire une formation qualifiante qui déboucherait sur un poste.
- Ne pas suivre, tout perdre, prendre des congés sabbatiques et tout plaquer
Le dernier choix est un peu extrême bien que parfois ce ne soit pas l’envie qui me manque…

Que faire ? Je suis en plein virage professionnel. Dois-je changer de vie et saisir cette opportunité ? Mon cœur balance… 2013 sera décidément l’année de tous les changements !

mercredi 31 octobre 2012

A L'OMBRE

Une chanson peut parfois tout dire. Encore une fois, Mylène qui vise juste. Cette chanson me parle tellement. Premier extrait du nouvel album à paraitre à la fin de l'année, en voici les paroles: 


  A L'OMBRE

L'onde est si calme
Un présage d'automne
La, la peur s'engage
Sur mon visage
Le doute frissonne
Suis-je faite pour les rêves ?
D'une voix faible,
Dis moi de ne plus être


A l'ombre
Risquer de n'être personne
On se cache et l'on se cogne
A l'ombre
On se coupe de soi même
On s'arrache un signe au ciel
A l'ombre
Et sans dire que l'on se lâche
Que rien ni personne ne sache
Quand la nuit tombe
Las de cette vie trop brève
On devient l'ombre de soi même


L'âme est la lumière
Mais l'âme erre
Sur tous les chemins
Mon cœur se ferme
Le diable harcèle
Nos lendemains
Et là sous les érables
Le froid se cabre
Mais toi, dis moi
De ne pas être


A l'ombre
Risquer de n'être personne
On se cache et l'on se cogne
A l'ombre
On se coupe de soi même
On s'arrache un signe au ciel
A l'ombre
Et sans dire que l'on se lâche
Que rien ni personne ne sache
Quand la nuit tombe
Las de cette vie trop brève
On devient l'ombre de soi même

A l'ombre
Risquer de n'être personne
On se cache et l'on se cogne
A l'ombre
On se coupe de soi même
On s'arrache un signe au ciel
A l'ombre
Et sans dire que l'on se lâche
Que rien ni personne ne sache
Quand la nuit tombe
Las de cette vie trop brève
On devient l'ombre de soi même

(première diffusion le 22/10/12 à 8h en France)

lundi 24 septembre 2012

TRISTE SORT, TRISTE SYRIE



L’intensification du conflit en Syrie engendre une augmentation dramatique du nombre d’enfants syriens fuyant avec leur famille dans les pays frontaliers.

Je tenais à partager ces souffrances de peuples qui n’ont pas fait le choix d’en arriver là où ils en sont. Imaginez que vous deviez quitter votre France natale pour partir ailleurs dans un endroit plus sécurisant mais en perdant tous vos repères… Ces événements sont à la fois traumatisants et difficile à vivre psychologiquement. Et que dire de ces enfants innocents qui seront marqués à vie ? Ces gens partent bien souvent avec pour seuls bagages leurs souvenirs. Ils perdent leur maison, leur emploi, parfois leur famille… Ils perdent tout ! Avec de la chance, ils arriveront dans les pays voisins en évitant les corps mutilés, les bombardements, les personnes brulées ou démembrées… Le chaos syrien est loin d’être terminé. 

 


samedi 11 août 2012

SETH CASTEEL


Ce mois ci je ne parlerai pas des Jeux Olympiques, ni des départs en vacances et des chassés-croisés sur les routes de France !!! Rien à voir : c’est un thème original. J’ai découvert le travail de ce photographe par hasard en lisant une revue.
Seth Casteel est un photographe américain. Couronné par plusieurs prix, il s’est spécialisé dans la gent canine… notamment lorsqu’elle plonge dans l’eau.
J’ai toujours adoré les chiens. Et le fait de les voir photographiés sous un angle totalement inédit et différent à boosté ma curiosité. Nous connaissons tous l’expression du chien qui est le meilleur ami de l’homme. Ainsi capturés dans l’eau, ils montrent d’une manière éclatante l’intensité de leur engagement physique. Braves toutous ! Je vous laisse admirer…





 
Découvert dans « Géo » n°400 - Juin 2012

dimanche 1 juillet 2012

FETE DE LA MUSIQUE AVEC 10 JOURS DE RETARD...

N'ayant pas eu le temps de poster en juin, je mettrai donc 2 articles en juillet...
Je découvre il ya quelques jours ce nouvel iunstrument LE HANG  
Le hang est un instrument de musique acoustique inventé par Felix Rohner et Sabina Schärer de Berne en Suisse en 2000.
Il comporte sept ou huit notes dont une fondamentale. Les notes peuvent également résonner par sympathie ce qui étend encore la gamme.Le hang a la forme d'une sphère métallique aplatie de 53 cm de diamètre et 24 d'épaisseur.
Après de multiples recherches sur internet, cet instrument serait apparemment réservé aux « joueurs de rues » si l’on peut dire ainsi et hors de la sphère publique. Il est ainsi extrêmement difficile de s’en procurer. 
L’un des plus célèbres joueurs de hang est DANIEL Waples.
J'apprécie cet instrument car, outre la douce musicalité qu'il  procure, sa forme sphérique et originale fait qu'il appartient à cette catégorie d'instruments complètement improbables et décalés.
Voici 2 vidéos pour vous donner une idée:


 

dimanche 20 mai 2012

PIERRE DE VALLOMBREUSE

Voici une belle découverte lors d'une exposition que ce photographe de talent m'a donné envie de partager ici.
Photographe singulier, Pierre de Vallombreuse sillonne le monde depuis 25 ans à la rencontre de peuples autochtones. Sa démarche, personnelle, artistique et engagée témoigne du regard qu'il porte sur les situations des peuples dont il a partagé un temps le quotidien. 
Estimés à plus de 350 millions de personnes à travers le monde et répartis entre au moins 5000 groupes différents, les peuples autochtones représentent la plus grande diversité culturelle de l humanité. Ils possèdent une forte identité" collective marquée par un profond attachement au territoire. La terre constitue pour eux non seulement la base économique et politique de leurs moyens d existence mais également la source de leur identité spirituelle, culturelle et sociale. Souvent marginalisés politiquement, économiquement et culturellement, ils revendiquent le droit de vivre leurs différences dans la dignité. Depuis 2007, ces droits sont inscrits dans une déclaration des Nations Unies adoptée par tous les États. Aujourd’hui, les peuples autochtones luttent pour que ces droits fondamentaux soient respectés. 
Cette exposition détonne par le poids des images. Chaque cliché est lourd de sens. Je me souviens particulièrement de cette photo d'une petite indienne en larmes, recroquevillée sur elle-même, par terre et fixant l'objectif du photographe. C'était poignant. La légende de cette photo était (bien sûr je n'ai plus les termes exacts): "Inde_Etat du Gujerat - Une petite fille est abandonnée par ses parents qui ne peuvent plus subvenir à ses besoins".


"Est-ce que c'est pour m'inscrire dans une tradition familiale et reprendre à ma façon le flambeau porté par mon grand-père et par mon père dans leur lutte pour défendre la liberté ? Est-ce que c'est le fait d'être né moi-même au Pays basque, sur une terre autochtone ? En tout cas, si je chemine depuis 25 ans à la rencontre des peuples autochtones, ce n'est sans doute pas un hasard. J'ai eu la révélation pendant mes études aux Arts décoratifs à Paris.

J'avais envie de faire un grand voyage et j'étais attiré par les forêts où vivaient encore des tribus nomades. Je voulais revenir à la forme la plus humble de la vie sur terre, aller à l'origine des choses, me mettre en état de « renaissance ».

Dès la première nuit dans la jungle, le bruit des oiseaux, la brume : j'ai reçu un tel choc, une émotion comme on en vit très peu dans une vie et je me suis dit : « je serai photographe ! » Non pas pour faire de beaux sujets en couleur mais pour témoigner. La photographie permet de raconter des histoires, d'alerter. À l'instar de Claude Lévi-Strauss, Edgar Morin et beaucoup d'autres, je pense qu'une des garanties d'une vie riche et belle sur terre, c'est la diversité. Si on veut éviter toute forme de dictature, un monde totalitaire, cela me semble être une nécessité absolue. Chaque société a développé une réponse à la vie sur terre et l'on ne peut se passer d'aucune d'entre elles : chaque fois qu'un peuple disparaît, c'est une partie de nous-mêmes qui disparaît.
Mon véritable rôle n'est pas d'être un anthropologue, ce n'est ni ma volonté, ni ma formation d'origine, mais d'être un témoin, parce que de la liberté de ces peuples dépend aussi la nôtre"

                                                                                                 Pierre de Vallombreuse

 (Découverte du 19/05/12 lors de la Nuit des Musées aux Champs Libres à Rennes)

jeudi 12 avril 2012

L'AUTISTE ARTISTE

Stephen Wiltshire, né le 24 avril 1974 à Londres, est atteint d'autisme depuis son enfance. Il est surnommé "l'homme-caméra" car il a un don hors du commun : celui de mémoriser parfaitement les perspectives grâce à sa mémoire eidétique.

La mémoire eidétique, mémoire photographique ou encore mémoire absolue est la faculté de se souvenir d'une grande quantité d'images, de sons, ou d'objets dans leurs moindres détails.

Il peut ainsi dessiner et peindre des paysages urbains détaillés avec une aisance incroyable. Dès l’âge de 5 ans, son épanouissement personnel s’exerçait par le dessin. Son ouverture au monde et sa capacité à communiquer avec les autres se faisait en dessinant.

Voici l’une de ses œuvres majeure réalisée en 2011 pour le compte d’une banque suisse à l’aéroport JFK de New York.

http://www.youtube.com/watch?v=3fF-ZksUZ0Y&feature=player_embedded



jeudi 29 mars 2012

L'ILE DE PAQUES

A des milliers de kilomètres de toute terre émergée, l’île de Pâques et ses statues géantes fascinent toujours les voyageurs.

Emblème de l' île, les « moaï » gigantesques dieux de pierre, ont été dressés par les anciens le plus souvent dos à la mer. Ils protégeaient ainsi le peuple contre le monde extérieur.

Depuis sa découverte par le hollandais Jakob Roggeveen, le jour de Pâques 1722, RAPU Nui («Grande Terre» en Polynésien) ne cesse d’intriguer. D’où viennent ses habitants ? Comment leurs pirogues sont-elles parvenues jusqu’à ce rocher de 162 kilomètres carrés perdu au milieu du Pacifique ? L’isolement de l’île est, en soi, un aimant pour les curieux. La côte chilienne se trouve à 3700 kilomètres, Tahiti à 4000.

Une fois installés sur cette terre volcanique, les pionniers s’y sentirent bien seuls et angoissés. Un déluge avait-il noyé tous les autres êtres humains de la Terre ? Étaient-ils les derniers survivants de la race humaine ? Ces questions existentielles expliquent l’érection des moaï. Ici, le sentiment d’être seuls au monde a stimulé la ferveur mystique, d’où ces statues figurant de prestigieux ancêtres à vénérer. L’isolement a aussi crée un esprit de compétition. Contraints de cohabiter, la dizaine de clans guerriers qui se partageaient Rapa Nui se sont lancés dans un interminable concours : celui du plus imposant moaï. A cela s’ajoutait une facilité technique : au volcan de Rano Raraku, les sculpteurs disposaient, à profusion, d’un tuf assez tendre pour tailler de gros ouvrages.

Comment ont-ils procédé pour transporter ces colosses sur des kilomètres ? En les faisant glisser avec des cordes sur des rampes de bois ? Comment les statues furent-elles coiffées de leur chapeau pesant plusieurs tonnes ? Toutes ces questions continuent de soulever bien des débats scientifiques, romantiques ou farfelus.

Sur cette lande flotte la « mana », l’énergie spirituelle qui, dit-on en Polynésie, nourrit certains lieux. Et une force mystique, effectivement, que la sérénité des moaï et le rugissement des vagues devant le vide de l’océan invitent l’étranger de passage à, lui aussi, ressentir.

Source: magasine GEO - novembre 2011

mercredi 29 février 2012

29 FEVRIER

Les personnes qui fêtent leur anniversaire aujourd'hui devront attendre quatre ans pour fêter leur prochain anniversaire: le 29 février ne tombe que tous les quatre ans.

D'où vient cette anomalie de notre calendrier ?

La Terre met 365,25 jours à tourner autour du soleil

Si une année civile dure 365 jours, en réalité, la Terre met un peu plus de temps pour tourner autour du soleil : 365,25 jours.

Tous les ans, la différence entre l'année civile et l'année terrestre crée un décalage de 0,25 jours. On corrige cet écart en ajoutant un jour tous les 4 ans (soit 0,25 jours par an).

Cela donne des années avec 366 jours, qui tombent donc tous les quatre ans. On les appelle "années bissextiles".

samedi 7 janvier 2012

TEMPLE DE KARNI MATA

Encore un de ces vestiges de l'autre bout du monde qui me fascine.
Je découvre complètement par hasard ce temple en feuilletant une brochure de voyages arrivée dans ma boîte à lettres!
La princesse Karni Mata avait perdu son fils et, pour le faire revenir à la vie, avait supplié Yama, le Dieu de la mort, de le lui rendre. Il ne put que le réincarner. Elle enterra donc son fils au sein du temple et celui-ci revint dans le corps d'un rat. Depuis ce jour, les rats sont les enfants sacrés de la déesse et font l'objet d'un culte particulier.

Le temple situé à Deshnok au nord-ouest de l'Inde abrite environ 20000 rats. Ils sont ici depuis cinq siècles. Une vingtaine de personnes travaillent au temple. Chaque mois un Brahmane est nommé pour officier dans ce lieu sain. Des centaines de visiteurs s'y rendent chaque jour: du touriste ébahi par les rats évoluant en toute liberté et nourris comme des rois, aux habitants qui leur vouent un éternel culte religieux. On vient dans ce temple pour prier, pour guérir, pour qu'un souhait se réalise, pour avoir la chance à ses cotés, pour faire fructifier une récolte, pour un mariage ou simplement par curiosité...
Être réincarné en rat est ici la récompense suprême d'une vie de dévotion. Cependant personne ne sait précisément comment se passe la dite réincarnation.


En hindi Karni signifie « miracles » et Mata « Mère »