lundi 7 novembre 2011

ALIGNEMENT DU XXIème siècle, 2005


Aurélie Nemours (1910-2005)

72 colonnes de granit de Louvigné-du-Désert se dressent à 4,50 m de haut. L’alignement est orienté sur un axe Nord. Les mesures déclinent des multiples de 9 : 72 colonnes mesurent 450 cm et 90 cm de côté, espacées d’un côté de 180 cm et de 210 cm de l’autre.

Ce rythme spatial est associé à une scansion temporelle qui projette l’œuvre à l’échelle de l’univers.

Commande publique de la ville de Rennes et du Ministère de la culture et de la communication. Situé à Beauregard, mon futur quartier...

mercredi 26 octobre 2011

APRES TOUT, C'EST LA VIE, SURTOUT, QUI DEMEURE UNE ENIGME

A quels moments de son évolution l’homme s’est il décidé à croire en une force supérieure et à la baptiser « Dieu » ? Savez-vous qu’il y a environ cent mille ans, près de Nazareth, des Homo sapiens inhumèrent, et probablement pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la dépouille d’une femme d’une vingtaine d’années ? A ses pieds reposait aussi celle d’un enfant de six ans. Ceux qui découvrirent cette sépulture trouvèrent également autour des deux squelettes, quantité d’ocre rouge. Sur un site, non loin de là, une autre équipe d’archéologues mit au jour une trentaine de sépultures semblables. Tous les corps étaient disposés en position fœtale, tous recouverts d’ocre, chaque tombe était garnie d’objets rituels. Ce sont peut-être là les signes les plus anciens de religiosité. A la peine qui accompagnait la perte d’un proche était-il venu se greffer une impérieuse nécessité d’honorer la mort ? Est-ce à cet instant précis qu’est née la croyance en un autre monde où les défunts continueraient d’exister ?

Il y a tant et tant de théories à ce sujet, que nous ne saurons sans doute jamais à quel moment de son évolution l’homme s’est mis vraiment à croire en un dieu. Aussi fasciné qu’apeuré par son environnement, il a commencé par diviniser une force qui le dépassait. Il fallait bien que l’homme donne un sens à sa vie. Il fallait bien que l’homme donne un sens au mystère de l’aube et du crépuscule, à celui des étoiles qui se lèvent dans le ciel au-dessus de lui, à la magie des changements de saison, des paysages qui se métamorphosent, tout comme son corps se transforme au fil du temps, jusqu’à finir par le contraindre à rendre son dernier souffle de vie. Comme il est fascinant de constater que dans près de soixante pays où furent découvertes des œuvres rupestres, toutes comportaient des similitudes. L’usage de la couleur rouge omniprésente, tel un symbole absolu de contact avec les autres mondes. Pourquoi les humains représentés, et ce, quel que fût l’endroit du monde où ils vivaient, sont tous dessinés dans la position de l’orant, bras levés vers le ciel, figés dans la même gestuelle ?


Extrait du roman « Le premier jour » de Marc Lévy paru le 25 juin 2009 inspiré du «Petit traité d’histoire des religions» de Frédéric Lenoir

vendredi 30 septembre 2011

C’est en ce dimanche 25 septembre 2011 que j’eus convenu avec une amie d’aller assister à une messe à l’église anglicane Saint-Barthélemy de Dinard. Un immense à merci à ma ptite No pour m’avoir fait découvrir ce site. Je suis tombé en admiration dès que j’ai vu cette église ! Le jardin qui l’entoure, le cadre du site (sur les hauteurs de Dinard à quelques pas des côtes, rien que ça !), les vitraux, l’orgue majestueux, les dorures, le lutrin… Et surtout cette atmosphère unique propre aux églises : un havre de paix où le silence règne en maître. L’angoisse totale pour certaines personnes… Étrange d’en arriver à un tel état d’admiration me direz vous. Pour l’histoire, l’église a été construite par la société anglo-américaine de Dinard sur un terrain acheté en 1859 par Mme Lyona Faber. Cette dernière, décédée en 1866, lègue son patrimoine à son fils William Stanley Faber qui à son tour fait don du terrain pour la construction d'une église à la mémoire de sa mère. Le culte est attesté en 1871. L’église est agrandie d’un bas-côté au nord-ouest vers 1880 (année d’imposition) puis en 1894 lors de l’installation de l’orgue. L’édifice est en charpente apparente construit dans le style gothique anglais.
Notre arrivée dans l’église s’est déroulée normalement. Nous étions un peu en retrait dans le fonds à gauche. Puis le prêtre est arrivé vers nous. On a parlé un peu anglais. Je garde cette image d’un religieux extrêmement ouvert, proche et souriant. La messe qui s’en suivit fut à son image. Des personnes venaient tour à tour lire un texte. Nous chantions (pas moi !), nous avons ri (parfois !) et à la sortie, un service thé/café nous était proposé. J’ai ainsi eu l’occasion de parler avec un Irlandais qui me confiait son amour inconditionnel pour la région bretonne. Des offrandes (principalement fruits et légumes cultivés en main propres par les fidèles et destinés aux banques alimentaires) étaient disposées tout le long d’une grande table. C’était magnifique: un vrai banquet digne des plus grands rois! Il régnait une ambiance de proximité entre tous ces gens. La convivialité anglaise… Merci pour ces souvenirs !

lundi 22 août 2011

RENAISSANCE D'UN PAYS

Parce que l'actualité internationale est parfois trop importante, je voulais partager la joie du peuple Libyen. Ce 22 aout 2011 restera à jamais dans les annales de l'histoire.

Le règime de Kadhafi prend fin et l'avenir de la Libye est entre les mains de son peuple.

Ultime symbole d'un régime qui vit ses derniers instants: la «place Verte», le QG des pro-Kadhafi, bascule aux mains des insurgés pour être aussitôt rebaptisée «place des Martyrs».

Le pays repars de zéro. Tout reste maintenant à construire...


La liberté n'a pas de prix


samedi 9 juillet 2011

UNIQUE AIMEE

Née sans péronés dans les deux jambes, le pronostic médical d'Aimee était décourageant : on lui dit qu'elle ne marcherait jamais et passerait probablement le reste de sa vie en fauteuil roulant. La décision fut prise. Pour lui donner une chance d’avoir certaine mobilité, les docteurs ont amputé ses jambes au-dessous du genou lors de son premier anniversaire. A deux ans, elle apprenait à marcher sur des jambes prothétiques. Elle passa son enfance en faisant les activités sportives habituelles de ses pairs : natation, cyclisme, football et ski, toujours à côté d'enfants "d'organismes capables".

Toute petite, Aimée a décidé qu'à défaut d'être normale, elle serait "extra-ordinaire".

De sa différence, elle a fait son moteur.

Aimee Mullins est médaillée aux jeux paralympiques d'Atlanta en 1996, où elle a battu des records du monde aux épreuves du 100 mètres, du 200 mètres et du saut en longueur. Grâce à sa carrière de mannequin, on la retrouve régulièrement dans le Top 50 des plus belles personnes du monde du magazine People. Également actrice, vous l'avez peut-être vue jouer dans Cremaster 3 et The Order de Matthew Barney, ou plus récemment dans World Trade Center d'Oliver Stone. Athlète, mannequin, actrice..., rien ne semble pouvoir arrêter sa course. En février 2011 elle est élue nouvelle égérie de L’Oréal Paris. Si L'Oréal l'a choisie, c'est parce qu'Aimee Mullins "représentera parfaitement la philosophie de notre signature", affirme Karen Fondu, Présidente de L'Oréal Paris USA.

L'actrice et mannequin le confirme en délivrant sa propre définition de la beauté : "La beauté n'est pas un artifice, c'est un vecteur d'affirmation de soi, un véritable révélateur de personnalité et de confiance." Quant à la possible difficulté de vivre ainsi, elle répond : « Je n’ai jamais eu à me faire à cette réalité. Je n’en ai jamais connu d’autre. C’est ma vie ».

Voici une vidéo extrêmement intéressante où Aimee nous parle de sa vie et inévitablement nous faire réfléchir à notre propre existence (vidéo en anglais) :

Aimee Mullins: How my legs give me super powers

mercredi 15 juin 2011

IL ETAIT UNE FOIS, UNE CHAUSSURE...

Escarpins, ballerines, mocassins, bottes, bottines, cuissardes, sandale, nu-pied, tongs, mules, pantoufles, chaussons, charentaises, claquettes, "basket", rangers, sabots, espadrilles... Vous saviez qu'il existait autant de chaussures?

Les hommes de la préhistoire s'entouraient les pieds de peaux de bêtes, qui leur servaient de "chaussures", qui les protégeaient surtout du froid. Dans les régions plus chaudes, ils marchaient pieds nus, mais les Indiens d'Amérique du Sud se protégeaient la plante des pieds en la trempant dans le suc de l'arbre à caoutchouc.
L'historique des chaussures remonte à la nuit des temps : dans l'Égypte pharaonique on ne parlait pas de "chaussures"mais de sandales. Faites de bandes de papyrus tressées, elles étaient réservées à l'Aristocratie.
Les Romains portaient aussi des sandales appelées solae ou calcei et dans les régions froides de l'Empire, ils étaient chaussés de bottes (caligae) ou des chaussures fermées, les hommes mettaient aussi pour se délasser des pantoufles appelées socci. Les Grecs portaient quant à eux des spartiates.
Les Maures, eux, fabriquaient des souliers en corde.
Jusqu'au XIIIème siècle, le modèle de chaussure destiné au pied gauche fut strictement identique au pied droit. Durant des milliers d'années, les chaussures furent faites à la main.
Au XIXème siècle, après l'invention de la machine à coudre, on créa des formes pour les chaussures.
En 1830, l'inventeur américain Charles Goodyear oublia par hasard sur un poêle un récipient contenant un mélange de soufre et de caoutchouc. En chauffant, le mélange devint à la fois très souple et très résistant. Goodyear venait de découvrir la vulcanisation. Désormais le caoutchouc allait servir à fabriquer quantité d'objets comme les pneus et... les semelles de chaussure.



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samedi 14 mai 2011

SHAUN ELLIS, L’HOMME LOUP

Retranscription du reportage diffusé dans l’émission « Sept à huit » sur TF1 du 3 avril 2011. J’ai vu ce reportage complètement par hasard en allumant la télé. J’en avais les larmes aux yeux. A vous d’apprécier l’histoire…

Cet ancien militaire et garde forestier de 46 ans aura vécu 2 ans dans les rocheuses avec une meute de loups en liberté. Il aura appris avec eux à grogner, hurler, lécher et survivre. Nous ne l’aurions peut-être pas cru si nous ne l’avions pas retrouvé dans cet enclos au sud-est de l’Angleterre où il s’est enfermé 18 mois nuits et jours avec des loups qui, même en captivité, restent dangereux. Il fait parti aujourd’hui de la meute. Shaun Ellis est donc bien un homme loup, pourtant doux comme un agneau.


Shaun vous venez de rentrer dans votre enclos avec vos loups, expliquez nous ce qu’il se passe en ce moment.

En ce moment, on échange et on se salut les uns, les autres. Ces gars là sont capables de renverser une masse de plus de cinq cent kilos. Surtout quand ils sont très excités comme là, maintenant lorsque j’arrive. Mais pour leur donner confiance, je leur fait de longues et grandes caresses tout le long du corps. Et puis je respire, comme aurait respiré leur mère et ça les détend et les rend très calmes et très dociles.


Ce qu’il faut dire c’est que vous avez appris à vivre avec les loups, à vous nourrir de viande crue à même la carcasse, à grogner pour vous défendre, à hurler aussi pour communiquer avec eux…

Pour installer la confiance avec ces loups, tout ce que j’ai à faire c’est leur offrir ma gorge et leur laisser me la saisir. C’est une façon de leur montrer qu’ils pourraient me tuer en une seconde. Là elle est en train de me tester (en parlant d’une louve à ses cotés), et si je veux qu’elle me respecte et qu’elle me fasse confiance, tout ce que j’ai à faire c’est comme ça (il se met en position de domination). Et alors elle va se mettre sur le dos et m’offrir son ventre en signe de soumission. Et quand je veux qu’elle revienne vers moi, tout ce que j’ai à faire c’est me relaxer, baisser les yeux et l’appeler comme ça : (il fait un cri spécifique). Elle revient vers moi.


Ce qui parait le plus impressionnant c’est cette espèce de corps à corps que vous avez avec ces animaux. Vous n’êtes pas armé comme eux, vous n’avez pas de griffe, vous n’avez pas de crocs. Vous prenez des risques énormes?

Oui comme vous dîtes, ce n’est pas une affaire de pouvoir, de force ou d’agressivité. Pour ces animaux, il est question de respect, d’entraide et de lien familial.


Et lorsqu’ils mettent votre nez ou votre bouche dans leur gueule, vous n’avez jamais peur qu’ils embarquent le nez ?

Bien sûr que si. Parfois j’ai même bien raison d’avoir peur. D’ailleurs je ne serais pas humain si je n’avais pas peur.


Et, est-ce que lorsque vous grognez vous pensez que vous leur faites peur ? Franchement.

Non c’est une forme de communication en soi. Lorsque je grogne avec ces loups, c’est comme si j’avais une conversation avec vous.


Vous connaissez bien cet enclos. Vous avez vécu 18 mois dans cet enclos à dormir avec vos loups.

Oui entre leurs pattes on peut se faufiler, se mettre au chaud. C’est comme avoir un petit poil portable. Et ils se blottissent autour de vous pour vous réchauffer.


Vous dormiez où ?

Si vous regardez derrière moi là, vous verrez des rochers dans le fonds de l’enclos. Et pendant plusieurs mois les louveteaux et moi-même avons dormi dans cette tanière quand il y avait trop de vent ou trop de pluie.


Et si vous avez vécu 18 mois avec ces loups, si vous avez vécu si longtemps dans cet enclos, c’est que vous avez élevé des petits louveteaux qu’une mère a abandonné à la naissance.

C’est exact. J’ai élevé les louveteaux et j’ai passé 18 mois dans cet enclos.


Vous racontiez que vous aviez un peu la position, le rang de la nourrice, que vous vous occupiez des louveteaux. On sait que les loups pour nourrir sont obligés de régurgiter. Est-ce que vous faisiez ça, est-ce que vous mâchiez aussi la viande pour les louveteaux ?

Oui je faisais ça de façon assez régulière (passage d’images le montrant avec les louveteaux prenant la nourriture dans sa bouche).


Vous avez vraiment vécu comme un loup à ne pas vous laver, à uriner comme les loups, à puer le loup sûrement ?

Les excréments, les urines font parti de leurs défenses naturelles. J’ai donc dû faire la même chose.


Si vous avez cette connaissance absolument incroyable des loups en captivité, c’est parce que vous avez passé presque 2 ans je crois dans les rocheuses, à infiltrer une meute de loups sauvages. Ce qui parait absolument invraisemblable.

Les indiens d’Amérique avec qui j’ai vécu et que je respecte comme ma famille, me disaient : « Si tu veux parler au nom des Indiens tu dois vivre comme les Indiens. Donc si tu veux parler au nom des loups tu dois vivre comme un loup. » C’est pour ça que j'ai voulu devenir comme eux : pour les comprendre complètement.


Donc vous étiez un élément de la meute. Les loups vous ont accepté, vous ont même nourri je crois.

Plus d’une fois ces animaux m’ont sauvé la vie. Et pas seulement en me protégeant des ours, mais en m’indiquant ce que je devais manger, ce que je devais boire, où je devais dormir, où je devais me reposer, comment je pouvais rester au chaud dans un environnement extrême. Ils m’ont beaucoup plus appris que je ne leur ai appris.


Donc ils vous apportaient chaque jour un peu de nourriture de leur chasse, c’est ça ?

Oui parfois il fallait attendre 3 à 4 jours avant qu’ils ne m’apportent de la nourriture. Mais elle finissait toujours par arriver. Quelque fois c’était une patte sur laquelle il restait un peu de viande ou alors les loups régurgitaient ce qu’ils avaient dans leur estomac. C’était de la bile ou des morceaux de viande. Quand on est devant une carcasse, vous avez une partie qui vous est réservée en fonction de votre rang dans la hiérarchie de la meute. Il faut être très attentif à cela. Au début, je me suis fait mordre et réprimander plusieurs fois. Avant que je ne comprenne à quoi j’avais droit (images le montrant dévorant une carcasse avec les loups).


Dans les carcasses, ils vous laissent les bons morceaux au moins ?

Non, moi je suis très bas dans la hiérarchie. J’ai droit à l’intérieur de l’estomac par exemple. Les muscles des parties nobles sont réservés au mâle dominant. Je n’ai pas le droit de toucher aux parties vitales comme le cœur, le foi, les reins ou le cerveau. La partie qui m’est attribuée se limite à la cage thoracique ou au cou.


Comment avec vos petites canines vous faites pour mâcher cette viande crue ?

Vous faites plus ou moins comme eux : vous essayez d’arracher des gros morceaux. C’est très semblable à la manière dont les hommes se nourrissaient il y a des milliers d’années de cela.


Est-ce que vous vous sentez plus homme ou loup ?

Ah ! C’est une très bonne question. Si vous me l’aviez posé il y a 5 ou 10 ans, je vous aurais sûrement répondu loup. Je suis beaucoup plus à l’aise dans leur monde mais je suis un homme et mon rôle est d’être leur porte-parole. C’est comme si j’avais une double vie. Je dois faire le lien entre nos 2 mondes.


Dans votre vie vous avez plus côtoyé des loups que des humains. Vous avez même réussi à rencontrer une femme et avez des enfants. Cela doit être assez compliqué de vivre avec un homme loup ?

Oui c’est très difficile. La personne que j’ai fini par rencontrer a dû se débrouiller avec mes 2 familles : celle des loups et celle des hommes. C’est difficile d’imposer ça à quelqu’un.


Dans votre livre vous expliquez que quelques fois que vos loups sont plus importants que vos propres enfants.

Oui je sais que c’est dur d’entendre ça. Ces loups sont mes enfants mais j’ai aussi des enfants à la maison et c’est très important pour moi d’avoir le respect de tous.


Et vous qui êtes un ancien militaire, qui avez fait la guerre en Irlande, vous dites que vous êtes plus respectueux des guerriers que sont les loups que du soldat qui fait la guerre en appuyant sur sa gâchette.

Oui c’est ce que je pense. Je me suis battu aux cotés d’hommes dans une guerre qui n’avait pour moi aucun sens. Et puis je me suis battu aux cotés des loups qui voulaient protéger leur famille, leur territoire, leurs louveteaux ou encore leurs réserves de nourriture qu’ils font pour l’hiver. Je savais pourquoi on se battait : non pas pour de la politique, du pétrole ou de l’argent. Avec les loups je me battais pour survivre et ça ça avait du sens pour moi.


Avant de nous quitter est ce que vous pourriez hurler à la mort comme le font les loups ?

Bien sûr !

(Le reportage montre alors Shaun hurlant tel un loup. A peine quelques secondes plus tard, 2 loups le rejoignent et entament à leur tour un hurlement de compassion).