Le blog tant attendu! Comme son nom l'indique je parlerai des mots, mais aussi de mes maux, -eh oui-, des ombres, des lumières... Tout ce qui nous entoure et fait partie intégrante de nos vies. Ce blog est à l'image d'un tableau à décortiquer, une peinture inachevée qui ne se terminera sans doûte jamais. A quand la sérénité?
mercredi 31 octobre 2012
A L'OMBRE
L'onde est si calme
lundi 24 septembre 2012
TRISTE SORT, TRISTE SYRIE
L’intensification du conflit en Syrie engendre une augmentation dramatique du nombre d’enfants syriens fuyant avec leur famille dans les pays frontaliers.
Je tenais à partager ces souffrances de peuples qui n’ont pas fait le choix d’en arriver là où ils en sont. Imaginez que vous deviez quitter votre France natale pour partir ailleurs dans un endroit plus sécurisant mais en perdant tous vos repères… Ces événements sont à la fois traumatisants et difficile à vivre psychologiquement. Et que dire de ces enfants innocents qui seront marqués à vie ? Ces gens partent bien souvent avec pour seuls bagages leurs souvenirs. Ils perdent leur maison, leur emploi, parfois leur famille… Ils perdent tout ! Avec de la chance, ils arriveront dans les pays voisins en évitant les corps mutilés, les bombardements, les personnes brulées ou démembrées… Le chaos syrien est loin d’être terminé.
samedi 11 août 2012
SETH CASTEEL
dimanche 1 juillet 2012
FETE DE LA MUSIQUE AVEC 10 JOURS DE RETARD...
dimanche 20 mai 2012
PIERRE DE VALLOMBREUSE
J'avais envie de faire un grand voyage et j'étais attiré par les forêts où vivaient encore des tribus nomades. Je voulais revenir à la forme la plus humble de la vie sur terre, aller à l'origine des choses, me mettre en état de « renaissance ».
Dès la première nuit dans la jungle, le bruit des oiseaux, la brume : j'ai reçu un tel choc, une émotion comme on en vit très peu dans une vie et je me suis dit : « je serai photographe ! » Non pas pour faire de beaux sujets en couleur mais pour témoigner. La photographie permet de raconter des histoires, d'alerter. À l'instar de Claude Lévi-Strauss, Edgar Morin et beaucoup d'autres, je pense qu'une des garanties d'une vie riche et belle sur terre, c'est la diversité. Si on veut éviter toute forme de dictature, un monde totalitaire, cela me semble être une nécessité absolue. Chaque société a développé une réponse à la vie sur terre et l'on ne peut se passer d'aucune d'entre elles : chaque fois qu'un peuple disparaît, c'est une partie de nous-mêmes qui disparaît.
Mon véritable rôle n'est pas d'être un anthropologue, ce n'est ni ma volonté, ni ma formation d'origine, mais d'être un témoin, parce que de la liberté de ces peuples dépend aussi la nôtre"
Pierre de Vallombreuse
jeudi 12 avril 2012
L'AUTISTE ARTISTE
Stephen Wiltshire, né le 24 avril 1974 à Londres, est atteint d'autisme depuis son enfance. Il est surnommé "l'homme-caméra" car il a un don hors du commun : celui de mémoriser parfaitement les perspectives grâce à sa mémoire eidétique.
La mémoire eidétique, mémoire photographique ou encore mémoire absolue est la faculté de se souvenir d'une grande quantité d'images, de sons, ou d'objets dans leurs moindres détails.
Il peut ainsi dessiner et peindre des paysages urbains détaillés avec une aisance incroyable. Dès l’âge de 5 ans, son épanouissement personnel s’exerçait par le dessin. Son ouverture au monde et sa capacité à communiquer avec les autres se faisait en dessinant.
Voici l’une de ses œuvres majeure réalisée en 2011 pour le compte d’une banque suisse à l’aéroport JFK de New York.
http://www.youtube.com/watch?v=3fF-ZksUZ0Y&feature=player_embedded
jeudi 29 mars 2012
L'ILE DE PAQUES
Emblème de l' île, les « moaï » gigantesques dieux de pierre, ont été dressés par les anciens le plus souvent dos à la mer. Ils protégeaient ainsi le peuple contre le monde extérieur.
Depuis sa découverte par le hollandais Jakob Roggeveen, le jour de Pâques 1722, RAPU Nui («Grande Terre» en Polynésien) ne cesse d’intriguer. D’où viennent ses habitants ? Comment leurs pirogues sont-elles parvenues jusqu’à ce rocher de 162 kilomètres carrés perdu au milieu du Pacifique ? L’isolement de l’île est, en soi, un aimant pour les curieux. La côte chilienne se trouve à 3700 kilomètres, Tahiti à 4000.
Une fois installés sur cette terre volcanique, les pionniers s’y sentirent bien seuls et angoissés. Un déluge avait-il noyé tous les autres êtres humains de la Terre ? Étaient-ils les derniers survivants de la race humaine ? Ces questions existentielles expliquent l’érection des moaï. Ici, le sentiment d’être seuls au monde a stimulé la ferveur mystique, d’où ces statues figurant de prestigieux ancêtres à vénérer. L’isolement a aussi crée un esprit de compétition. Contraints de cohabiter, la dizaine de clans guerriers qui se partageaient Rapa Nui se sont lancés dans un interminable concours : celui du plus imposant moaï. A cela s’ajoutait une facilité technique : au volcan de Rano Raraku, les sculpteurs disposaient, à profusion, d’un tuf assez tendre pour tailler de gros ouvrages.
Comment ont-ils procédé pour transporter ces colosses sur des kilomètres ? En les faisant glisser avec des cordes sur des rampes de bois ? Comment les statues furent-elles coiffées de leur chapeau pesant plusieurs tonnes ? Toutes ces questions continuent de soulever bien des débats scientifiques, romantiques ou farfelus.
Sur cette lande flotte la « mana », l’énergie spirituelle qui, dit-on en Polynésie, nourrit certains lieux. Et une force mystique, effectivement, que la sérénité des moaï et le rugissement des vagues devant le vide de l’océan invitent l’étranger de passage à, lui aussi, ressentir.
Source: magasine GEO - novembre 2011